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  • EXPO / Jean-Baptiste Ganne – Eloge de l’oisiveté

    EXPO / Jean-Baptiste Ganne – Eloge de l’oisiveté

    Vernissage jeudi 10 mai 2018 à 18 h 30
    Dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain 2018

    Peux-tu me parler de ton choix plastique pour ton exposition, plus précisément le choix philosophique et esthétique de l’exposition ?


    JB Ganne : Il s’agit d’une série de boucliers qui reprennent l’esthétique du « Book Block ». C’est à dire des boucliers pour se défendre de la police lors des manifestations, qui sont fabriqués avec des matériaux de récupération (Plexiglas, Carton, Mousse plastique, Polystyrène extrudé etc) puis qui sont peints et sur lesquels figurent des titres de livres. J’ai été assez fasciné par l’esthétique de cette modalité de défense, qui met en avant les livres comme outil de protection et de lutte. L’idée c’est de donner une image à cette forme de résistance et de lutte. Cela fait quelque années que je cherche à donner une représentation à l’émeute comme tu avais pu le voir dans les dessins que nous avions exposés ensemble dans le cadre de la carte blanche du salon international du dessin contemporain Paréidolie en 2016. L’ensemble des titres de livres qui figurent sur ces boucliers constitue une mini-bibliothèque d’ouvrages qui sont importants pour moi, qui m’ont formés et qui m’accompagnent. Parmi ceux-là des textes qui interrogent la question du travail, question très importante à mon sens aujourd’hui. Mais aussi des romans et des textes politiques contemporains.
    Peux tu aussi me parler de l’oisiveté dans la société et dans le monde de l’art ?
    JB Ganne : J’ai pris pour titre de l’exposition, le titre d’un des livres figurant dans la bibliothèque de boucliers « Éloge de l’oisiveté » de Bertrand Russell parce qu’il me semblait être le pendant positif du questionnement sur l’aliénation par le travail. C’est un très joli petit texte en outre. La question que peut se poser un artiste est de savoir si il veut participer à la sur-production générale de la planète, c’est une grande responsabilité que d’ajouter des objets au monde. Il y a des manières de produire de la représentation sans jouer le jeu de la sur-production. L’oisiveté n’est bien entendu pas un absence d’activité mais un autre type d’activité.
    Et le bonheur, peut il se trouver ou se conquérir?
    JB Ganne : C’est la conclusion de Russell dans ce court texte. Je le trouve très optimiste. Je pense surtout à un mieux vivre et à moins d’exploitation. Est-ce que cela conduit au bonheur, je ne saurais le dire.

  • EXPO / Stéphane Bérard – Zéro de pression

    EXPO / Stéphane Bérard – Zéro de pression

    Vernissage jeudi 15 février 2018 à 18 h 30
    Exposition du 17 février au 14 avril 2018

    On se demande souvent comment faire de l’art.
    Mais jamais trop comment s’en défaire.
    En d’autres termes, quand et pourquoi, ou encore dans

    quelles conditions l’art disparaît de certaines propositions.
    A des risques de pénibilité universelle, cette exposition
    doit pouvoir dégager quelques éléments dont les attendus
    éclairent et les cimaises et les rétines.

    Attentifs ensemble d’en composer l’effet, suffisant,
    d’en réduire le cas échéant, comme en grosses
    ambiances, impactant ses rendus et des centaines d’à posteriori.

    Idée force.
    A l’heure où blondie la campagne, lorsque l’on a

    suffisamment indexé les doigts vers les habitations
    amassées en lignes écrasées, prouvant que la perspective
    à cheval, persiste. Le contrôle architectural s’opère
    au faciès haussmannien qu’un coup de canon dans le
    ventre, pourtant en tablette de chocolat du peuple jeune,
    sportif ou moins, vient aérer comme un centre.

    Développements fugaces.
    Cet espace dédié aux énonciations de la chose plastique,
    ses médiums d’un jour, puisent au pronunciamiento des
    mille réactions de formes, sur n’importe quel motif,
    laissant donc au soupçon d’art, d’opérer faste et fou-fou.

    Stéphane Bérard

  • EXPO/ André Fortino – Tout surgir

    EXPO/ André Fortino – Tout surgir

    Exposition du 25 août au 7 octobre 2017

  • PARCOURS / Emmanuelle Nègre – Anaglyphe Van

    PARCOURS / Emmanuelle Nègre – Anaglyphe Van

    Parcours de septembre 2017 à juin 2018

    Lorsque le projet pour la galerie ambulante s’est présenté, il m’est de suite venue à l’esprit l’idée du cinéma ambulant et du genre cinématographique du road trip. Je travaillais déjà sur l’idée d’une caméra obscura en relief et j’ai décidé de proposer ce projet pour le camion. Il me semblait bien que le mouvement lors du déplacement du véhicule, la projection en 3d et le retournement du paysage allait produire une expérience unique. La galerie ambulante se transforme donc en camera obscura 3d utilisant le procédé appelé anaglyphe. Les passagers sont invités à entrer à l’arrière du camion doté de lunettes aux filtres rouge et bleu et à contempler. Le procéder de mise à plat du réel grâce à la technique du sténopé est ici reconstruit en relief.

  • EXPO/ Pascal Navarro – Merveille du monde

    EXPO/ Pascal Navarro – Merveille du monde

    Vernissage jeudi 24 mai à 18 h 30
    Printemps de l’art Contemporain 2017

    J-L Godard film « les carabiniers » 1963

    Le carabinier – Vous allez devenir très riches. Vous pourrez avoir tout ce que vous voudrez. Pas seulement des terres, des troupeaux, mais aussi des maisons, des palais, des villes, des voitures, des cinémas, des Prisunic, des gares, des
    aérodromes, des piscines, des casinos, des théâtres de boulevard, des bouquets de fleurs, des arcs de triomphe, des usines de cigares, des imprimeries, des briquets, des avions, des femmes du monde, des trains de marchandises, des stylos, des bijouteries, des Alfa Roméo, des guitares hawaïennes, des paysages splendides, des éléphants, des locomotives, des stations de métro, des Rolls Royce, des Maserati, des femmes qui se déshabillent.
    Ulysse – Des locomotives!
    Michelangelo – Des diamants!
    Ulysse – Des fabriques de chocolat!
    Michelangelo – Des maserati!
    Ulysse – Alors on pourra vraiment avoir tout ça ?
    Le carabinier – Oui oui, tout ça…

    D’une manière générale, mon travail est traversé par la question des effets du temps sur les formes, ses usures, ses effacements, ses résurgences. Récemment, ces recherches m’ont permis de mettre en place ce que je désigne par les termes « dessins néguentropiques ». (néguentropie : antonyme d’entropie)

    Les dessins néguentropiques sont composés d’encres de différentes qualités : des encres pigmentaires d’excellente qualité qui résistent au temps et à la lumière naturelle, et des encres à solvant d’usage courant, dont la résistance au temps est limitée. Les deux teintes choisies sont identiques au départ – de telle sorte à produire une surface monochrome – mais leurs évolutions respectives diffèrent. Une encre résiste, tandis que l’autre s’efface progressivement. Une image apparaît au cours du temps.

    L’ensemble de dessins proposés à la galerie Territoires Partagés forment une installation intitulée Merveilles du monde. Ce travail d’inscrit dans la continuité des dessins néguentropiques exposés récemment (notamment Mon amour, au Château de Servières à Marseille pendant l’exposition La saison du dessin, 2eme temps, Just like that bluebird au Château d’Alba, puis à Drawing Room à Montpellier avec PA/Plateforme de création), en explorant d’autres possibilités.

    Stéphane Guglielmet m’a invité après avoir vu l’installation Mon Amour au Château de Servières en 2015. Il m’a notamment parlé de la dimension politique qu’il percevait dans ce travail qui utilise d’anciennes photographies des années 20 de Palmyre. De mon point de vue, mon travail est plus affectif que politique, mais je trouvais intéressant que l’on puisse avoir cette approche et j’ai voulu répondre à son invitation en réagissant à cette remarque.

    J’ai découvert grâce à Paul-Emmanuel Odin, à l’occasion d’une exposition de groupe à La Compagnie (La carte postale revisitée, 2013) un film de Godard dont il projetait un extrait, Les carabiniers. J’aime travailler à partir d’œuvres qui me touchent et je projetais de revenir un jour sur ce film.

    Le film (assez méconnu car réalisé la même année que Le mépris), faussement brouillon, est un portrait génial de la guerre – non pas d’une guerre spécifique, mais au contraire, de l’idée de la guerre. Au début du film, un carabinier vient recruter deux jeunes naïfs en leur faisant miroiter tout ce que peut leur apporter la guerre en terme de possessions matérielles. Vers la fin du film, ils rentrent chez leurs compagnes avec ces « merveilles du mondes », à cette différence près qu’il ne s’agit que d’images. S’en suit une longue énumération qui fait écho à l’énumération du début du film. C’est à partir de cette énumération qu’est né le projet pour Territoires partagés.

    Les Merveilles du monde, c’est le nom donné aux sortes d’encyclopédies d’images à collectionner dans les boîtes de chocolat à partir des années 50. Sorte de réservoir iconographique totalisant, désormais désuet à l’époque de google image. La cité de Palmyre représentait déjà pour moi La merveille du monde par excellence, sujette, comme tout, à la disparition. La guerre est un accélérateur d’entropie (de disparition). C’est un des points de départ de l’installation à la galerie Territoires partagés.

    Le dispositif que j’ai choisi consiste à réaliser une image monochrome que le temps – c’est-à-dire la lumière naturelle – va progressivement révéler – ce que j’appelle dessin néguentropique. Mais cette révélation se fait avant la présentation en galerie : le dessin principal a été entreposé sans protection face à la lumière solaire pendant plusieurs mois dans mon atelier. Il s’est donc révélé. Mais d’autres dessins ont été entreposés par-dessus, de telle sorte que certaines parties n’ont pas été altérées. Ces autres dessins sont eux aussi soumis aux effets de la lumière naturelle. S’en suit des effets d’expositions et de caches, c’est-à-dire d’apparition et de disparitions partielles des images.

    L’image de grande taille est extraite du film Les carabiniers. Il s’agit d’un peloton d’exécution qui rappelle un motif traité notamment par Goya et Manet. Les dessins plus petits entreposés devant représentent des « merveilles du monde (série monuments) », citées dans le film ou non.

    L’exposition en atelier a été « désolidarisée » pour être accrochée de manière traditionnelle dans la galerie, mais la mémoire en est conservée par les différentes altérations des dessins.

    Pascal Navarro

  • EXPO/ Elzévir – Marseille, vendredi 2 septembre 2016

    EXPO/ Elzévir – Marseille, vendredi 2 septembre 2016

    Exposition du 8 avril au 13 mai 2017

    « Toute distinction physique ou intellectuelle est frappée d’une fatalité, ce type de fatalité qui semble, tout au long de l’histoire, s’attacher aux pas chancelants des rois. Mieux vaut ne pas être différent de ses congénères.« 

    Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray

    Assise à la table d’un café, je regarde les passants. Au passage piéton, un couple de grands-parents pousse lentement une poussette en bavardant. Une asiatique traîne une valise en trottinant. Des parents pressés tirent par la main leurs deux petites jumelles en doudoune rose fuchsia et bonnet péruvien. Au passage piéton, un couple de grands-parents pousse lentement une poussette en bavardant. Impression de déjà vu, chassée de mon regard par un autre individu, puis un autre, et encore un autre, qui parcourt les rues puis entre dans les vastes pages d’Elzévir.

    Les personnages occupent la quasi totalité du cadre et font irruption dans mon espace. Leur taille, les couleurs de leurs vêtements, leur donnent une consistance tangible, massive, inévitable. Jeudi 21 août 2010, une série commence, une jeune femme se prête inlassablement au jeu. Chaque fois, elle envahit la page blanche du tableau par sa présence sereine et directe, généreuse et mouvante.

    D’autres personnes arrivent, qui diffèrent dans leurs tenues vestimentaires, leurs attitudes. Aucune ne se fond dans la masse. D’une œuvre à l’autre, chacune apparaît dans sa singularité, sort de l’indifférence, remarquée et saisie à l’occasion par le peintre. Puis des correspondances s’établissent : formes, identités, postures, séries. Des femmes en boubous, des mamies et papis, des gens sous la pluie, des femmes voilées, des filles en maillot de bain, des nageuses… Gens ordinaires, chorégraphies quotidiennes. Qu’ils marchent ou qu’ils glissent, ils sont des corps, un mouvement, que soulignent les lignes, les plis et l’éclat des vêtements. L’énergie de la couleur et des formes surgit devant nos yeux dans « un équilibre massif », pour reprendre une expression d’Elie Faure à propos de Cézanne, révélant la présence de l’individu dans le monde.

    « Demeurer le moins possible assis : ne prêter foi à aucune pensée qui n’ait été composée au grand air, dans le libre mouvement du corps – à aucune idée où les muscles n’aient été aussi de la fête. Tout préjugé vient des entrailles. Etre ‘‘cul-de-plomb’’, je le répète, c’est le vrai péché contre l’esprit. » Nietzsche, Ecce Homo

    Elzévir est un flâneur, un regardeur qui observe le monde avec tendresse, sans ironie. Il pourrait dessiner en marchant. Et quand il peint Le balcon ou ses Piscines, quand il dessine jour après jour dans ses carnets, les formes prennent l’allure de silhouettes, troubles et plus évanescentes, comme pour nous rappeler qu’un mouvement, l’instant d’après, s’efface. Dans ses séries de passants, les personnages posent (le plus souvent sans le savoir) dans une immobilité provisoire, et de dos comme de face, ils passent. Les uns après les autres, tous vont vers un but inconnu de nous, inéluctable aussi, et s’avancent dans la profondeur de la peinture. Le fond, lieu ou paysage possible qui n’est pas nommé, semble alors marquer le passage de leur réalité d’individu à leur statut de chose peinte. Mais cette dimension scénique est un subterfuge de peintre. À travers le fond blanc, minimal, qui tend à se confondre avec le mur, Elzévir crée un va et vient : ces personnes devenues personnages appartiennent à notre espace et s’en détournent immédiatement. Toute la subtilité du peintre est de les isoler dans un certain état, de renforcer leur caractère insaisissable, de décrire leur consistance indescriptible. Par delà les apparences des individus, ce n’est pas seulement le genre qui intéresse l’artiste mais aussi leur condition d’être humain. Marcher, passer est notre destination commune.

    Comme Balzac fasciné par la démarche, Elzévir, en décrivant les êtres dans leur déambulation et leur passage, montre ce qu’ils ont en commun : traverser l’existence. Saisis dans la durée, ils arpentent les saisons, les jours, partent d’un point invisible vers un autre point invisible. Ils avancent, droit devant !

    Jeudi 21 août 2010 continue. Est-ce qu’elle pose ? Assise, debout, au bord d’un tabouret, elle passe. Eté, hiver, heure après heure, sa présence est un enchantement, tel un éternel commencement.

    La peinture est-elle une tentative pour retenir les choses ? Seule la matière les fixe, structurant ou relâchant un mouvement, une respiration. Elzévir n’arrête pas les individus dans leur course, il les accompagne dans leur devenir.

    Dorothée Deyries-Henry*

    Décembre 2013

  • EXPO / Susanne Strassmann – Apôtres

    EXPO / Susanne Strassmann –  Apôtres

    Vernissage jeudi 30 mars à 18 h 30
    Exposition du 14 mars au 1er avril 2017

    L’exposition de l’artiste Susanne Strassmann s’inscrit dans une démarche performative qui a débuté en 2013. Non loin de la Galerie Territoires Partagés se trouve le lycée Maximilien Sully, certains de ses lycéens vont être sollicités par l’artiste, pour une séance de pose dans l’espace de la Galerie. Au bout de trois semaines performatives, une série sera constituée de douze apôtres contemporains.

    « La simplicité du procédé est poussée à l’extrême quand je réalise des toiles avec des modèles dans l’espace public. Le processus est à la fois performatif et productif , c’est un moyen très efficace d’échapper à la solitude de l’atelier. L’art dévoile toute sa force là ou on ne l’attend pas dans la vie de tous les jours. J’ai emprunté la manière de travailler aux peintres de la place des Tertre sur la butte Montmartre, me rappelant ainsi un souvenir de mes dix huit ans à Florence où un portraitiste me proposa de poser pour lui, puis en retour je m’installai à sa place pour le peindre. À travers cette démarche je touche n’importe quel public, elle me permet de communiquer à travers ma pratique avec des gens de tous milieux sociaux. J’arrive à les extraire de leur quotidien et ils me racontent leurs souhaits souvent enfouis. Dans cette démarche, il n’y a pas de but politique ou social, mais juste l’idée de créer un lien direct avec des inconnus à travers l’image en devenir. Les modèles se livrent à moi, ils me racontent des histoires intimes de leurs vies. Je m’intéresse aux comportements et aux conditions de vies de différents groupes sociaux, leur évolution dans le temps, leur relation à autrui et l’environnement urbain qui les entoure . »

    Susanne Strassmann

  • PARCOURS / Aurélien Cornut-Gentille – RUN RUN RUN

    PARCOURS / Aurélien Cornut-Gentille – RUN RUN RUN

    Parcours de septembre 2019 à juin 2017

    La Galerie ambulante accueille cette année la proposition d’Aurélien Cornut-Gentille, artiste résident de La Station à Nice. Cette itinérance est conçue en préambule de la future exposition RUN RUN RUN organisée à l’occasion des 20 ans de La Station (Villa Arson, 2 octobre – 30 décembre 2016)

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  • PARCOURS / Stéphane Berard – Tour de chant

    PARCOURS / Stéphane Berard – Tour de chant

    Parcours année 2015

    Accompagnement des publics aux techniques d’écriture en régime journalistique
    microphone, pied-micro, amplificateur, pupitre, magazines de presse hebdomadaires, mensuels, quotidien, batterie, baguettes, tabouret.
    Dispositif permettant au public de jouer de la batterie à la condition unique que quelqu’un(e) chante en même temps au microphone un choix d’articles qui seront donc les paroles issues des journaux locaux ou périodiques nationaux, presse féminine, sportive, bricolage, loisir, etc.

  • PARCOURS / Aurelien Cornut-Gentille – RUN RUN RUN

    PARCOURS / Aurelien Cornut-Gentille – RUN RUN RUN

    Parcours de septembre 2016 à juin 2017

    La Galerie ambulante accueille cette année la proposition d’Aurélien Cornut-Gentille, artiste résident de La Station à Nice. Cette itinérance est conçue en préambule de la future exposition RUN RUN RUN organisée à l’occasion des 20 ans de La Station (Villa Arson, 2 octobre – 30 décembre 2016)

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