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  • EXPO / Patricia Boucharlat – Singularité Pittoresque

    EXPO / Patricia Boucharlat – Singularité Pittoresque

    Vernissage vendredi 11 octobre 2019 à 18h30
    Exposition du 12 octobre au 16 novembre 2019

    Dans le cadre de PHOTO MARSEILLE 2019

  • PARCOURS / Bernard Plossu – Photographies

    PARCOURS / Bernard Plossu –  Photographies

    Parcours de septembre 2019 à juin 2021

  • EXPO / Frédéric Clavère -The Devil in miss Jones

    EXPO / Frédéric Clavère -The Devil in miss Jones

    Vernissage le jeudi 29 aout 2019 à 18h30
    Exposition du 30 août au 28 septembre 2019

    En lien avec Pareidolie, salon du dessin contemporain 2019

    Peux-tu me parler de ton choix plastique pour ton exposition, plus précisément le choix philosophique et esthétique de l’exposition ? Stéphane Guglielme

    Je crois que lorsque tu m’as proposé cette exposition, le premier élément déclencheur celui sur lequel j’ai pu « greffer » mon imaginaire, c’est l’espace. Avec ceci de particulier, que j’ai tout de suite vu un potentiel dans sa profondeur, un large couloir, pratiquement sans interruption avec une seule entrée. J’y vois assez rapidement une sorte d’hyper dilatation de la couche picturale d’un tableau dont le cadre serait l’entrée même de la galerie. Je reviendrai sur cette idée de couches picturales, de saynètes successives…

    Quand au sujet ou au thème abordé, je souhaitais développer une vision infernale pas forcément au sens d’un enfer chrétien même si quelques figures y font référence (le jugement dernier de Van der Weyden, l’agneau de l’apocalypse de Van Eyck). Dans l’ensemble, après bien de nombreuses constructions et déconstructions, c’est la figure de l’effroi, je crois, qui s’est imposée. Au sens de ce qu’il ne faudrait pas voir; comme ceux qui ont bravé l’interdit de Dieu et se sont figés en statuts de sel à la vision de l’action divine sur Sodome et Gomorrhe, la vision de la Méduse qui elle aussi fige instantanément dans la pierre, ou bien Orphée qui ne résiste pas dans les enfers, se retourne pour voir et perdre ce qu’il désirait le plus, la liste serait longue jusqu’à Magritte avec son impossible représentation du réel. Pour revenir sur cette question des couches – saynètes, j’ai souhaité un premier plan ou un accueil par des silhouettes peintes sur panneaux de bois découpé qui jouent un peu le rôle de gardiens ou de figures d’alerte comme dans un jeu de massacre – plusieurs éléments sont empruntés au carnaval, aux jeux de foire – on y trouve chevalier, policier, astronautes, la mort musicienne ainsi que l’auteur en petite fille. Dans le second plan les choses s’animent un peu avec des personnages masqués (démons, crocodile, écorché, coucou suisse, corbeau, vache qui rit) qui n’interagissent pas avec le visiteur, ils vaquent à leur occupation comme dans une autre dimension. Ils se servent un liquide rouge au centre dans une pipe géante alimentée par une créature de mauvaise vie (bêêê bêê!) et retourne s’asseoir autour de la table -méduse, pet être en jouant un peu de tam tam. A ce propos il y aura une bande son à l’installation sur laquelle je travaille avec Luca Bonanno, quelques petites fulgurances musicales d’une trentaine de secondes avec de longues plages de silence… Au fond, tout au fond, un restaurant chinois, là aussi un espace trivial transféré, reconstitué comme le fragment d’une réalité qui se passe ailleurs, n’importe où dans le monde (le restaurant chinois comme la pizzeria n’est ni une chaîne, ni une licence mais il peut être partout dans le bush australien, à Shanghai, à Noailles ou dans le Vésinet). Et ici dîne un personnage masqué, seul, indifférent à ce qui l’entoure.

    Frédéric Clavère /

  • EXPO / Francesco Finizio – The XIO- (p)Ping Thing Center, Network, (H)Airnet U-Know

    EXPO / Francesco Finizio – The XIO- (p)Ping Thing Center, Network, (H)Airnet U-Know

    Exposition du 30 mai au 29 juin 2019
    Dans le cadre du printemps de l’art contemporain 2019

    Peux-tu me parler de ton choix plastique pour ton exposition, plus précisément le choix philosophique et esthétique de l’exposition ?

    Un début…mais je n’ai pas encore répondu à la question S’il y a une orientation esthétique, les choix plastiques sont déterminés en grande partie par ce que je trouve sur place…les ressources locales pour ainsi dire. En amont je pose un scénario ou une trame avec quelques éléments « stables ». Cela reste suffisamment ouvert et volontairement brouillon pour qu’il y ait un certain quotient d’inconnu, de l’improvisation. Je veux dire que les choses se décident et se définissent au contact des personnes avec qui je vais travailler et l’environnement dans lequel nous nous trouvons. Evidemment on ne peut pas échapper aux expériences qu’on cumule qui vont faire de chacun de nous ce qu’on est. Il y a des éléments récurrents d’une exposition à l’autre (les douanes par exemple), mais l’aspect final sera dicté par les poubelles, qui recrachent le standard international bien digéré. Ces éléments reviennent aussi parce qu’ils sont des lieux communs, des espaces et des formes normatives qui conditionnent et norment. C’est important de jouer avec pour les rouvrir, les rendre habitable, fructueux et magiques, en faire des territoires praticables qu’on puisse partager éventuellement. Je pense l’oeuvre comme une version, un dub-plate. Sa disparition est programmée (donnée, abandonnée ou bennée), elle peut apparaître ailleurs à un autre moment sous une forme légèrement différente. Elle peut être achetée soit dans la forme présentée, soit sous forme de protocole ou de partition. Quelques photos et de l’interprétation Reconstituer Lascaux n’est plus une grande affaire – on en est à la troisième ! Donc une expo Finizio c’est de la tarte. Mon atelier me sert principalement à tester et expérimenter. De temps en temps je décide de garder quelque chose mais ce n’est pas le but et ça finira éventuellement par se transformer en document (photo, vidéo) car plus compact et simple à préserver. Il faut rester léger et souple, éviter le stockage, accepter les aléas et composer avec le hasard……

    Peux-tu me parler du titre de l’exposition et le lien avec ton voyage à Tel Aviv ?

    Le sens du titre est dans le son. XIO-P(p)ing est une autre manière d’écrire « shopping », avec une phonétique chinoise qui crée une fausse étymologie avec un bégaiement et des glissements de sens : XIO = SHOW, comment prononcer P(p)ing ?… P-Ping etc Les mots sont aussi de la matière plastique et des formes avec lesquelles je joue pas mal. Nous tendons à faire trop confiance au langage, comme si c’était plus transparent que les autres modes d’expression – maitriser le langage offre une forme de liberté qui permet de résister à ce qu’elle devient un instrument de contrôle (ce qui est malheureusement l’usage qu’en font souvent les personnalités politiques et institutions de pouvoir. La force du rap, du scat, de la poésie concrète et sonore, de groupes punks comme THE FALL tient à leur usage radical des mots. Ils remettent tous les mots en mouvement, y ré-injectent de l’électricité, des charges érotiques et poétiques, des doubles sens etc.) Jouer avec le langage c’est aussi une tentative de libérer les formes que les mots peuvent emprisonner, pour pouvoir en jouer et en jouir à nouveau. Nous avons tous eu ce pouvoir à un moment donné quand nous étions enfants et l’école nous éduque à le perdre pour nous faire rentrer dans un mode sociétal qui me semble de plus en plus étriqué et pauvre. Une table c’est aussi un tableau, un toit, un bateau, un feu de camp, un corps à quatre pattes…selon le style et la manière dont on la place. Pendant trois ans je me suis rendu à Tel Aviv pour réaliser différents projets artistiques.

    En 2014 j’y ai passé un mois pour travailler autour de la Gare Centrale Routière de Tel Aviv qui était jusqu’en 2010 la plus grande au monde avec plus de mille commerces sur sept niveaux, le tout dans une architecture Brutaliste…les travaux n’ont jamais été terminés, ça été un flop total. Et c’est ça qui m’intéressait. La gare routière est tout le contraire de l’aéroport qui est la vitrine commerciale d’une ville où l’on vend une illusion de jet set internationale à extensions de crédit interminables. C’est un peu la honte de Tel Aviv, mais il y a de la vie dedans, des populations différentes dans un centre commercial qui est plus qu’à moitié vide où l’on croise tout et n’importe quoi…l’armée qui mène des exercices militaires aux niveau inférieurs en compagnies de skaters stone à poil pas loin du cinéma qui s’est transformé en cave de chauves-souris. Je voyais dans cette gare une dystopie salutaire (une utopie donc ?), un antidote à la politique officielle de l’Etat d’Israël. Je travaille avec des gens pas avec des états. Mon idée était d’en développer un modèle de jeu vidéo halluciné à travers un travail vidéo — c’est toujours en cours. Quand j’aurai terminé ça fonctionnera comme une parabole ou un conte. J’aime beaucoup Kafka et Volodine pour la manière dont ils développent ces deux formes dans leur travail. J’ai envie que le travail raconte des choses sans raconter une seule chose. Je pose des formes et je crée des espaces qui se télescopent et s’entrechoquent avec des éléments dans lesquels chacun peut se retrouver, se projeter créer sa propre lecture ou version – du moins c’est ce que j’essaie de faire. J’espère que ça marche. Depuis le travail à Tel Aviv je me dis qu’il faut opérer comme un fantôme. Un fantôme ne produit pas mais il bouge les choses, les meubles, fait trembler les murs, vibrer les vitres et verres…Bien sûr les fantômes n’existent pas mais c’est un concept important. Un fantôme n’a pas de corps et peut donc en investir d’autres, un peu comme tu t’introduirais dans une voiture qui ne t’appartient pas pour tester ses possibilités et jouer des apparences, faire des apparitions. Il faut rester insaisissable et savoir jouer des identités et des situations. Un fantôme est un ectoplasme et le plasma n’est ni un gaz ni un solide ni un liquide. C’est pas mal comme état pour agir en liberté.

  • EXPO / Anne du Boistesselin – Surtout les tableaux

    EXPO / Anne du Boistesselin – Surtout les tableaux

    Exposition du 30 mars au 4 mai 2019

  • EXPO / Cécile Savelli

    EXPO / Cécile Savelli

    Vernissage le vendredi 25 janvier 2019 à 18 h 30
    Exposition du 26 janvier au 2 mars

    D’où vient le désir de formes dans la pratique de Cécile Savelli ? Quels sont ses matériaux ? Sont-ils issus de l’art, du quotidien? Peut-être des deux? Et finalement, quel est son rapport au monde ?
    Le papier, la toile, mais aussi les torchons et les toiles cirées fleuries sur lesquelles elle cherche l’expérience, mais aussi le chemin, dans la ville, ses bruits, ses couleurs, ses lumières et son ciel, dessinent tout un vocabulaire que saisit l’artiste pour parler de cette frontière, de matières toujours mouvantes, entre intérieur et extérieur. L’intérieur de l’atelier permet à une pratique de révéler toute la part de sombre qui surgit, alors que l’on manipule les objets traînant là, et de projeter toutes les constructions possibles, lorsqu’un aplat bleu avec un pan d’ocre devient un prélèvement de l’espace extérieur, un pan de mur sur le ciel, lorsque des entremêlements d’un motif sous-jacent naissent des compositions où l’espace se resserre autour des figures pour leur y faire exécuter un geste. Puis, le temps s’emballant des séquences se créent, des corpus d’images, une collection de familles autonomes dont les liens s’opèrent sans autorité quelconque de l’œuvre d’art, une sorte de simplicité et d’énergie qui en fait sa force. Serait-il utile de dire ici, que c’est un art recherchant un espace-temps qui ignore l’idéologie de la perspective, la norme, les repères. Ses contraintes sont celles que crée la situation.

    Lise Guéhenneux 2011

  • EXPO / Claudio Cravero – Ombres

    EXPO / Claudio Cravero –  Ombres

    Vernissage le jeudi 15 novembre 2018 de 18h à 22h
    Exposition du 15 novembre au 15 décembre 2018

    Fasciné par le cinéma, dans les années 70, Claudio Cravero en explore la technique et le résultat à travers de courts récits photographiques, pour ensuite aborder des expériences de synthèse qui renferment des histoires. Il propose deux séries, Fantasmi et History of violence.

  • EXPO / Thierry Lagalla – HEY ! HO ! LET’S GO ?

    EXPO / Thierry Lagalla – HEY ! HO ! LET’S GO ?

    Vernissage le vendredi 28 septembre 2018 à 18 h
    Dans le cadre du salon du dessin Pareidolie 2018

  • PARCOURS / We are the painters – Nicolas Beaumelle et Aurélien Porte

    PARCOURS / We are the painters – Nicolas Beaumelle et Aurélien Porte

    Parcours de septembre 2018 à juin 2019

    We Are The Painters est un duo d’artistes formé par Nicolas Beaumelle et Aurélien Porte. Leur nom sonne comme une affirmation, un slogan : ils sont peintres.

    Depuis la formation de leur groupe en 2004, ils pratiquent une peinture inclassable.
WATP fonctionne sans que l’on sache qui des deux artistes produit un geste. Leur pratique se compose à partir d’allers retours constants entre leurs quatre mains, le plus souvent à partir de figures obsessionnelles.

    Leurs portraits de femmes sont dotés de coiffures et des visages similaires ; elles semblent sorties d’une époque indéterminée.
Ils peignent et repeignent le motif du Mont Chauve, une grande colline située au nord de Nice.

    Ils peignent également sur les deux faces de chaises de bistrot qu’ils renversent au sol afin de pouvoir les contourner. On retrouve également dans plusieurs de leurs tableaux une sorte de béance, comme l’ouverture d’une grotte.

    Et puis, il y a ce film sur lequel ils travaillent depuis plusieurs années. Paint for Ulma raconte l’histoire « d’un petit chevreau qui devient une œuvre d’art et intègre la collection d’un musée. » Dans sa quête, neuf muses le guident « de paysages en paysages et de peintures en peintures jusqu’à son ultime territoire : le musée. » Une odyssée.

    Leur peinture n’est jamais clinquante, toujours à l’économie de moyens, mais toujours intrigante par les mondes primitifs qu’elle représente et par les techniques mises en place. Des grands aplats de couleur occupent généralement la toile : des couleurs chaudes, couleurs froides (primaires, secondaires, tertiaires), complémentaires ou dissonantes.

    Un état naturel de l’art et du monde. Un monde singulier.

  • EXPO / André Fortino / Nine Attempts

    EXPO / André Fortino / Nine Attempts

    Vernissage jeudi 30 août à 18 h 30
    Exposition du 30 août au 15 septembre 2018

    Dans le cadre de la Rentrée de l’art contemporain 2018

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