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  • PODCAST / Sur la route

    PODCAST / Sur la route

    Une série radiophonique en 11 épisodes réalisés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, préparés par Éric Mangion, réalisés par Pierrick Mouton, et à l’initiative de Stéphane Guglielmet

    Avec le soutien du Ministère de la Culture dans le cadre du programme d’aide aux autrices et auteurs de podcasts et de créations radiophoniques.

    Episode 1 : Thank you for Coming (Nice)

    Episode 2 : Atelier expérimental (Clans)

    Episode 3 : Metaxu (Toulon)

    Episode 4 : La Compagnie (Marseille)

    Episode 5 : Vidéochroniques (Marseille)

    Episode 6 : Jeanne Barret (Marseille)

    Episode 7 : Les capucins, Centre d’art contemporain (Embrun)

    Episode 8 : Muséum départemental des Hautes-Alpes (Gap)

    Episode 9 : CAIRN, centre d’art (Digne-les-Bains)

    Episode 10 : 3bisf – Centre d’arts contemporains (Aix-en-Provence)

    Episode 11 : La Trésorerie (Nice)

  • EXPO / Mimesis – exposition collective

    EXPO / Mimesis – exposition collective

    Exposition du 18 février au 25 mars 2023

    Artistes : Chiara Cunzolo, Baptiste Croze, Marcantonio Lunardi, Gabriele Mallegni, Linda Sanchez, Francesca Sand, Carolina Zaccaro –

    Karma, karma, karma, karma, karma chameleon
    You come and go, you come and go
    Loving would be easy if your colors were like my dreams
    Red, gold, and green, red, gold, and green Culture Club,
    Culture Club, «Karma caméléon» (1983)

    «Karma caméléon» (1983) « Karma Chamaleon », chantaient les Culture Club dans les années ‘80. La chanson a rapidement connu le succès international, devenant partie intégrante de la culture populaire. En effet, le caméléon représente au mieux l’esprit d’adaptation : sa capacité de camouflage est transversale, quasi instantanée, et directement perceptible. Nous pensons maintenant au mimétisme naturel, le phénomène par lequel certaines espèces animales et végétales prennent les couleurs et les formes du milieu environnant. Ou encore au mimétisme social, le phénomène par lequel, inconsciemment, nous finissons par adapter notre comportement à celui de nos interlocuteurs. Le mimétisme est un processus protecteur et défensif dont le but est celui d’assurer les plus hautes probabilités d’évolution : mais à quel prix ?
    Si la faculté de se mimétiser trouve de nombreuses applications dans les sphères naturelle et sociale, elle peut aussi être source d’actions et de réflexions dans le domaine artistique. Le concept aristotélicien de mimésis nous propose d’observer les œuvres d’art comme si elles étaient des reproductions, des imitations du monde réel. L’histoire de l’art contemporain, quant à elle, nous invite à considérer les artistes comme de véritables caméléons : capables de se fondre dans différentes communautés (you come and go, you come and go), voire de s’adapter à la précarité et à l’arbitrarité du marché (loving would be easy if your colors were like my dreams / red, gold, and green, red, gold, and green).
    A l’occasion de l’invitation de la galerie Territoires Partagés à Marseille, nous proposons d’explorer ces réflexions en instaurant un dialogue entre les œuvres des artistes invités et les nôtres. Marseille est une zone particulièrement propice au mimétisme. Sa nature est imposante : le centre urbain est adjacent de deux parcs naturels qui abritent une importante biodiversité. L’histoire de la ville témoigne des immigrations méditerranéennes passées et présentes, ainsi que des processus d’adaptation qui s’en sont suivis et qui se poursuivent. Les œuvres d’art produites et présentées dans ce contexte peuvent nous fournir une clé supplémentaire pour comprendre ce phénomène et pour explorer la manière dont les artistes peuvent se l’approprier par leur pratique.
    Le projet de cette exposition, originairement conçu pour la ville de Marseille, établit un dialogue entre des artistes marseillais et toscans. Nous proposons, en 2024, de présenter Mimesis à Livourne, afin d’entretenir et d’approfondir cet échange. Comme Marseille, Livourne est une ville maritime, portuaire, entourée d’une forte végétation qui marque le style de vie de ses habitants.

    Carolina Zaccaro Marseille, 08.2022

  • EXPO / Nicolas Pilard – Tourbillon dans l’éther

    EXPO / Nicolas Pilard – Tourbillon dans l’éther

    Vernissage le jeudi 1er décembre 2023 de 18h à 22h
    Exposition du 1er décembre au 17 décembre 2023

    Dans le cadre de la saison du dessin Pareidolie

    « Lors de la grande querelle du vide, René Descartes tranche. Les conceptions aristotéliciennes ont encore de l’avenir, les cieux sont liquides; comment expliquer sinon le mouvement de toutes ces masses dans l’espace ? Les cieux sont liquides et s’y forment piroüettes et tourbillons, embarquent les objets célestes dans une danse circulaire ou spiralée ; c’est comme cela qu’ils s’arrondissent, polis dans le tourbillonnement de l’éther ; pas de vide donc mais une constante agitation, une tempête cosmique dans laquelle nous baignons, bercés par ces sensations toujours trompeuses de stabilité, d’aplomb et d’immobilité. C’est de cette fluidité plastique que sont faits ces dessins. Ils tracent des orbites, déploient des diagrammes qui tentent d’élucider la nature des courants qui nous emportent…et nous maintiennent… « 

    Nicolas Pilard

  • EXPO / Franck Pourcel – Moscou 1997

    EXPO / Franck Pourcel – Moscou 1997

    Vernissage vendredi 14 octobre 2022 de 18h à 22h
    Exposition du 15 octobre au 26 novembre 2022

    Dans le cadre du Festival PHOTO MARSEILLE 2022

    La série « Moscou 1994 » marque les débuts en photographie de Franck Pourcel. Influencé par la Street Photography américaine, il révèle dans les rues moscovites une écriture déjà fortement personnelle et une empathie pour les sujets qu’il photographie, qu’ils soient humains ou paysagers. Ses images témoignent d’un pan de l’histoire contemporaine de la Russie, juste après la perestroïka, et renvoient l’image d’une société et d’une ville en pleins bouleversements. Près de 30 ans après ce voyage fondateur, entre documentaire et poésie du quotidien, les photographies de Franck Pourcel montrent avec subtilité la globalisation du monde déjà en marche. Leur confrontation avec la récente et tragique actualité mesure les espoirs déçus de tout un peuple qui croyait alors en un monde meilleur.

  • PODCAST / La Galerie Ambulante

    PODCAST / La Galerie Ambulante

    Réalisation : Pierrick Mouton
    Prise de son et montage : Pierrick Mouton
    Musique originale : Marie-Hélène et Pierrot Farouze
    Mixage : Valentin Fleury

    Une production de l’association ART’ccessible / la galerie ambulante
    Un coproduction Switch (on Paper) et *Duuu Radio
    Remerciements : Région Sud, Drac Paca

    Episode 1 : Le Camion Bleu

    Episode 2 : On n’apprend pas à voir

    Episode 3 : L’art est plus intéressant que la vie

    Episode 4 : Penser autrement c’est bien !

  • PARCOURS / Fréderic Clavère – Galerie de Portrait

    PARCOURS / Fréderic Clavère – Galerie de Portrait

    Parcours de la Galerie Ambulante de septembre 2021 à juin 2022

    Entretien avec Frédéric Clavère sur son projet d’exposition dans la galerie ambulante.

    C’est quoi le portrait pour toi ?
    Le portrait c’est une vieille fascination, c’est un genre en peinture qui est important dans
    l’histoire de l’art. J’ai toujours été fasciné par le portrait, un des premiers portraits que j’ai
    beaucoup regardés, l’autoportrait d’Ingres. J’étais vraiment émerveillé par ses peintures, c’est
    un grand dessinateur.
    Le portrait c’est un exercice de rencontre, de miroir, comme les portraits photographiques de
    Nadar (écrivain caricaturiste, photographe français). C’est un peu comme un miroir avec une autre image que la tienne. Ce face à face m’intéresse
    beaucoup. Ce projet est né un peu par hasard. En général dans mon travail, j’ai des procédés
    l’élaboration, de construction d’images comme pour construire un film ou une scène de
    théâtre.
    A d’autres périodes, c’est directement l’image qui est le vecteur ou le moteur de la
    photographie. Sur la série des portraits, je n’ai fait aucune transformation, aucune altération,
    si j’avais une photo en noir et blanc, je peignais en noir et blanc, une photo en couleur, je
    peignais en couleur, si c’était surexposé je peignais surexposé, si c’était plus réaliste, plus
    détaillé, je peignais plus détaillé. Je me soumettais en quelque sorte à l’image, mais c’est
    devenu pendant un temps comme une espèce de marotte à la fois j’interrogeais ma
    mémoire, J’interrogeais ma mémoire et cherchais à la fois des photographies en lien. Après,
    il suffisait qu’il y ait une photographie qui révèle pour moi un potentiel de peinture et hop, je
    passais à l’action, je mettais le projet en peinture. Du coup, quand la série a commencé à
    s’étoffer, ce qui m’intéressait c’était le jeu avec ma mémoire, ma mémoire individuelle. Je me
    souviens des acteurs de second rôle qu’on voyait beaucoup à la télévision dans certains films
    à une époque : telle tête m’était familière. Il y a rarement des gens très connus, je n’ai pas
    fait Belmondo ou Alain Delon, c’est plutôt des seconds ou troisièmes rôles : le visage qui est
    extrêmement familier mais on ne sait plus trop par exemple si je te dis Paul Le Person ? mais
    si je te montre sa photo tu vas dire : oui je l’ai déjà vu cinquante mille fois, il jouait dans tel
    feuilleton, tel film. Souvent c’étaient des gueules, ça m’intéressait beaucoup !

    Comment arrives-tu à faire le parallèle entre un personnage qu’on va haïr par rapport à ses
    actes, ses faits comme la femme d’un dictateur ? Ou un homme qui a contribué à une
    extermination humaine, et un personnage plus sympathique comme Claude Piéplu ?

    Parfois on le sait mais pas toujours, c’est ce qui m’intéresse dans les sales gueules, les
    personnages peu recommandables, des dictateurs, des assassins. Dans le portrait on essaie
    de deviner, de voir pourquoi. En fait c’est une question qui est toujours sans réponse, je peux
    citer la banalité du mal d’Hannah Arendt. J’ai fait le portrait d’Eichmann, c’est cette espèce
    de visage comme ça que tu interroges à l’infini. Tu sais ce qu’il a derrière, qu’il a signé des
    papiers pour donner des ordres qui ont provoqué la mort de dizaines, de centaines de
    milliers de personnes. Les montres n’ont pas de tête particulière comme les vrais monstres,
    justement ils ressemblent un peu à n’importe qui. Est-ce que leur histoire finirait par
    imprimer quelque chose sur ce visage ? La gardienne d’Auschwitz se trouve au milieu du mur
    entre Picasso et les Poulbot, elle a cette espèce de regard interrogateur et en colère.
    Elle ne comprend pas ce qu’elle a fait et jusqu’au bout elle a refusé de comprendre, le jour
    de son exécution, elle a dit ”bon on y va, faites ça vite, qu’on en termine”. Elle donnait
    encore des ordres à ses gardiens de prison.

    Tu peux nous parler du portrait de Picasso, la femme qui pleure et de l’autoportrait de Van
    Gogh. Pourquoi les avoir mêlés à tous ces portraits ?
    C’est une chose que je fais assez souvent dans mes expositions, je me suis amusé à introduire
    des copies, pas des faux, parce que ça n’a pas d’intérêt, ce n’est pas pensé comme des faux
    au sens d’une imitation strict et frauduleuse, des fois je ne respecte pas le format. C’est un
    peu comme si j’invitais des copains. C’est une espèce de blague, ça m’amuse d’exposer avec
    Picasso.
    J’avais fait un portrait de Marcel Duchamp à ma toute première exposition à Marseille, un
    très grand portrait avec une perruque, mais une perruque plutôt à la Sheila, façon hit-parade
    des années 70.

    Est-ce que l’on peut dire qu’il y a une forme d’humour sur la façon dont tu vas aborder le
    portrait, tu fais retomber une tension ?

    Oui c’est un peu ça, c’est des rythmes, comme pour la mémoire de tout un chacun et comme
    la vie. Tu passes d’un drame à un moment heureux, des choses qui peuvent t’arriver
    personnellement, des choses drôles, étranges, insolites, bizarres. Ça peut être des gens que
    l’on croise dans la rue.
    Tu as parlé de la photo avec les portraits de Nadar. Pour toi ou se situe la frontière entre la
    création d’un portrait en peinture et d’un portrait photographique ?
    Moi, je fais de la photo en peinture.

    Et tu te définis comme ça ?
    Toutes mes peintures de portraits ou même dans d’autres aspects de mon travail, ce sont des
    peintures à partir de photographies ou de documents photographiques.

    On va aborder la technique, tu abordes ton travail peinture avec quelle matière ? La
    peinture à l’huile ou acrylique ?

    En fait je commence le portrait par une mise en place à l’acrylique avec quelques jus à peine
    colorés, je mets en forme le personnage dans le format. Ensuite je travaille à l’huile parce
    qu’elle me permet cette temporalité par le temps de séchage, et de rentrer un peu plus dans
    les nuances de la chair. J’ai plus de mal dans la réalisation avec l’acrylique.

    Tu mets combien de temps pour un portrait ?
    C’est relativement rapide. Certains sont venus plus rapidement que d’autres. Elio Di Rupo
    (homme d’État belge francophone, premier ministre de Belgique de 2011 à 2014), j’avais
    adoré ce moment-là, en deux coups de cuillère à pot, il est arrivé, j’aime bien ce type. Car
    pour d’autres ça peut prendre plus de temps. En gros c’est en deux séances. Une première
    mise en place à l’acrylique, ça sèche très vite, ensuite je commence le travail à l’huile et
    après je laisse passer un jour ou deux puis je finis le portrait. Il faut faire un temps de pause,
    ne plus voir le tableau pour pouvoir revenir dessus avec un œil frais. Dans l’ensemble, c’est
    rapide. C’est un peu une espèce de jeux de l’oie. J’installe les portraits dans l’atelier au fur et
    à mesure que je les fais ; je les mets tout près les uns des autres un peu comme les cases
    d’un jeu de l’oie. J’aime beaucoup les cases d’un jeu de l’oie, c’est un peu comme des petites
    peintures.

  • PARCOURS / Franck Pourcel – Moscou 1994

    PARCOURS / Franck Pourcel – Moscou 1994

    Parcours de la Galerie Ambulante de septembre 2022 à juin 2023

    Auteur photographe indépendant, Franck Pourcel vit à Marseille. Il questionne les rapports que l’homme entretient avec son territoire. Son travail photographique, en noir et blanc ou en couleurs, se situe entre le documentaire et création artistique contemporaine. Pour cette exposition, Franck nous emmène dans son premier voyage en solitaire, à Moscou, en 1994. Oubliées de l’artiste pendant 28 ans, ces photographies nous proposent une vision empathique du peuple russe, dans cette entre deux mondes, entre chute de régime communiste et ouverture à l’occident. Ces images nous racontent alors autant la misère d’une société sinistrés et la joie de se retrouver. Tout en noir et blanc, cet accrochage nous entraine dans la narration d’une Russie bouleversé et pleine d’espoir dans un moment clef de l’histoire.

    « J’avais pris la route, d’abord en autostop jusqu’à Paris. J’avais trouvé un bus pour Amsterdam puis Berlin, un troisième pour Varsovie. Le retour d’un bus de travailleurs émigrés m’avait conduit à Minsk, en Biélorussie. J’étais enfin arrivé en gare de Belorusskaya à Moscou, en train, avec la crainte de trouver une ville encore fermée aux Occidentaux. Une ville qui me fascinait et que je fantasmais à travers la révolution de 1917, les espoirs de l’idéologie communiste de Marx et Lénine. La dureté du régime de Staline avait instauré la terreur, le monde était effrayé, bouleversé. La guerre froide avait séparé l’Occident de l’Union soviétique. Mais la chute du mur de Berlin, la perestroïka de Gorbatchev et la fin du rideau de fer avaient ouvert les frontières. »  Franck Pourcel

  • EXPO / Marie Chéné – Emprunter les rues

    EXPO / Marie Chéné – Emprunter les rues

    Vernissage samedi 27 août 2022 de 18h à 22h
    Exposition du 27 aout au 1er octobre 2022

  • EXPO / Nicolas Daubanes – La grâce présidentielle

    EXPO / Nicolas Daubanes – La grâce présidentielle

    Vernissage le 26 mai 2022 de 18h à 22h
    Exposition du 26 mai au 9 juillet 2022

    Dans le cadre du printemps de l’art contemporain 2022

    Nicolas Daubanes est né en 1983, il vit et travaille à Perpignan. En 2010, il obtient le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique de l’École des beaux-arts de Perpignan avec les félicitations du jury. Depuis 2008 et une première expérience en milieu carcéral au sein de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur, Nicolas Daubanes multiplie les expériences d’ateliers, de résidences d’artiste, de professorat en prison. Il ouvre à présent son champ d’action en allant vers d’autres espaces sociaux dits « fermés », ou encore « empêchés ». Il n’hésite pas à recréer des situations dans lesquelles il se met à l’épreuve, interrogeant ainsi plus largement les limites de l’existence et de la condition humaine.

  • EXPO / Collectif DEUX BIS – Déclencheur

    EXPO / Collectif DEUX BIS – Déclencheur

    Vernissage le vendredi 11 mars 2022 de 18h à 22h
    Exposition du 12 mars au 9 avril 2022

    Driss Aroussi / Patricia Boucharlat / Fleur Descaillot / Mohammed Laouli / Pauliina Salminen

    Soudain, le son du déclencheur nous surprend, un petit bruit indique la pression sur le bouton de l’appareil, l’acte photographique a eu lieu. Le déclencheur, bouton qui crée un instant mécanique intermédiaire, relie ce que l’on observe à ce que l’on enregistre. Le travail artistique est un travail de longue haleine, ponctué par des micros moments de plaisir lorsque une recherche bascule vers une œuvre. Le déclencheur est une forme matérielle (bouton), un dispositif qui déclenche un mécanisme. Il peut aussi être un temps intermédiaire ou un lien de passage, tout comme une impulsion. Porté par le Collectif Deux Bis, ce projet réunit cinq artistes du territoire marseillais avec des écritures photographiques plurielles qui mêlent vidéos, installations et œuvres participatives autour de la notion de déclencheur. La première restitution et le lancement du projet auront lieu à la galerie Territoires Partagés.

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